Le gâteau nantais : tout un poème
Partie intégrante du patrimoine culinaire de la ville
Caractérisé par sa forme et son glaçage à blanc
Génoise aux amandes imbibées d’un punch des Antilles
Entremet particulier, n’ayant rien de ressemblant
Facile tant dans sa conception que sa conservation
Il est désormais présent dans les bonnes pâtisseries
Parmi les desserts nantais, il s’inscrit dans la tradition
Sa remarquable histoire mériterait plus qu’une plaidoirie
C’est un fouacier, rue Saint Clément, nommé Rouleau
Qui l’imagina pour les gourmands grâce au commerce des iles
Ainsi qu’aux maitresses de maison. Ce délicieux gâteau
Apprécié de tous, dans sa ville, trouvera asile
Hélas ! Il tombera dans le puits de l’oubli
Avant que Lefèvre et Utile, deux pâtissiers prestigieux
Qui dans la hiérarchie des desserts l’ont rétabli
Le réactualisant, avec des projets encore plus audacieux
La création de la biscuiterie « LU » mondialement reconnue
Introduisant dans leur gamme le fameux Gâteau Nantais
Avec la marque prestige « Monarque » commercialement entretenue
Qui durant un siècle, a ravi des amateurs, le palais.
Depuis, pâtissiers, cuisiniers le servent dans sa version classique
Totalement présente dans le patrimoine culinaire de la cité
Des entremets, il est reconnu comme historique
De par sa réputation gustative tout à fait méritée.
Yvon Garnier
Académie Culinaire de France
Il n’y a que les sots qui ne soient pas gourmands
Et la gourmandise est l’ennemie des excès.